Elles sont définies au fil des parties par un consensus tacite entre les joueurs qui cherchent naturellement à progresser et à optimiser le jeu. Sans s’attarder sur les détails, qu’on approfondira plus tard, on peut déjà poser quelques règles de base au bon déroulement d’une partie :
Dans un espace clos, séparé en deux camps par une ligne au sol, deux adversaires s’affrontent avec des livres.
Les dimensions du terrain sont encore approximatives mais une base carrée de huit mètres par huit semble convenir. Les combattants sont protégés (visage, torse, cou, coudes, genoux…) de manière à ne pas se blesser. Les équipements proviennent de sports existants tels l’escrime, le hockey, le paintball…Un tas de livres de poche (reliures souples et non contondantes) est déposé en vrac sur la ligne blanche, côté public de manière à rapprocher joueurs et spectateurs.
Chaque partie se déroule en sept jeux. Au début de chaque jeu, les joueurs choisissent chacun deux ouvrages dans le tas en fonction de critères personnels (poids, épaisseur, souplesse, titre de l’ouvrage…).
Les combattants rejoignent ensuite les deux emplacements de salut matérialisés au sol par une marque blanche d’une trentaine de centimètres, situés à environ deux mètres de part et d’autre de la ligne centrale.
L’arbitre annonce « En place » puis « Saluez » et le jeu commence aussitôt. Chaque joueur essaie d’atteindre l’autre par un lancer franc et approprié et une frappe nette, sans mordre ni smasher sur la ligne centrale. Un livre lancé ne peut être réutilisé que s’il est rattrapé après une touche et avant d’être retombé au sol. Le combattant touché peut alors l’utiliser à son avantage en retournant le lancer. C’est lui qui marque le point le cas échéant.
Le jeu se termine avec le dernier ouvrage lancé. On compte alors les points et le jeu est donné gagnant à celui qui réalise le plus grand nombre de points. En cas d’égalité, le jeu est nul.
Dans le comptage d’une partie, on note les jeux gagnants et on rajoute si nécessaire des jeux de prolongation jusqu’à la victoire de l’un des deux adversaires.
En fin de partie, l’arbitre annonce « En place » puis « Saluez » pour le salut final. Il est convenu que les adversaires enlèvent ou non leur casque puis se rejoignent sur la ligne centrale pour se congratuler, se serrer la main ou s’embrasser, en fonction des usages et des types de combats, de même sexe, mixtes homme femme, adultes enfants, etc…
